Dancing like Fred Astaire !
Certains de mes éclaireurs m'avaient hautement recommandé la belle Audrey Hepburn lorsque j'ai fait mes listes sur les belles actrices, et j'ai donc découvert cette beauté douce dans Funny Face. Manque de bol, il s'agit d'une comédie musicale, et j'ai un peu de mal avec ce genre de films. Néanmoins, il serait juste de reconnaitre que la plupart des paroles des chansons de ce film signé Stanley Donen, réalisateur que je découvrais également et qui mériterait plus d'attention de ma part, sont plutôt sympathiques. Découvrir plus avant Donen, oui, car à regarder sa filmographie, ce Stanley a l'air d'être spécialisé dans la mise en scène des femmes fatales sans transformer le tout en niaiserie, alors comment passer à côté ?
La sublime Audrey, convaincante dans ce rôle de jeune ingénue intellectuelle à la voix douce et fluette, chante, s'indigne, rêve, danse, saute partout (dans ses danses), crie sans effrayer personne, mais le tout mélangé en pot-pourri donne finalement une prestation qui prête à sourire et finit par nous toucher de cette attitude, ces réactions naturelles, sans effervescence. Le scénario, convenu et sans le moindre bouleversement, permet néanmoins au film de rester dans l'utopie de la vie belle, léger et divertissant jusqu'au bout.
Toutefois, outre la présence de Audrey Hepburn, que j'ai certes trouvée pleine de charme et de douceur mais qui ne chamboulera pas mon classement des plus belles actrices, celle de Fred Astaire, que je souhaitais découvrir depuis longtemps du fait des échos sur ses qualités de danseur, m'a ravi. Ce faux frenchie m'a rappelé que Travolta n'était pas le seul acteur capable d'impressionner lorsqu'il bouge sur un tempo musical. Sa classe, la qualité de sa danse, et surtout son habileté à user de sa canne et de son chapeau est impressionante.
Plusieurs points positifs ressortent donc de Funny Face : certaines paroles de musiques dont le sens implicite m'a vraiment plu, brisant parfois quelques fausses vérités inconsciemment considérées comme acquises, le charme empli d'innocence de la belle Audrey, et la classe de Dancing Fred Astaire.
Me too, I wanna be dancing like Fred Astaire !