C’est la onzième collaboration entre John Ford et Harry Carey. Un western très enlevé avec pas mal d’humour où Harry Carey reprend une fois de plus son rôle de mauvais garçon au grand cœur. Magnifique début dans lequel un écrivain, pensif, se tient devant une toile représentant une scène de western (il s’agit d’un tableau existant et non crée pour les besoins du film) pour chercher l'inspiration et, avec un fondu enchainé, la toile s’anime.
La fin ressemble beaucoup à celle du film d'Erich von Stroheim, Les rapaces, réalisé six ans plus tard en 1924, et l’a fort probablement inspirée.