<< Si je pouvais faire revenir ta mère en tuant la mienne, je le ferais ! >>
Du vent dans mes mollets est une adaptation d'un livre de Raphaële Moussafir qui a déjà été adapté en Bande Dessinée.
Celui-ci nous raconte donc l'histoire de Rachel Gladstein (Juliette Gombert), petite fille timide de neuf ans, aimée par son père (Denis Podalydès) et étouffée par une mère juive possessive (Agnès Jaoui), fait la connaissance à la rentrée des classes de Valérie (Anna Lemarchand), une fillette intrépide et effrontée de son âge. Rachel, influencée par sa nouvelle amie, se livre à son tour aux grossièretés, aux gestes scabreux et aux bêtises. Elle dort avec son cartable sur le dos à la veille de la rentrée des classes, et doit consulter la psychologue Mme Trebla (Isabella Rossellini) qui va entrer dans son intimité.
C'est le deuxième long métrage de Carine Tardieu, après La Tête de maman, elle a aussi écrit plusieurs livres pour la jeunesse.
Agnès Jaoui et Denis Podalydès joue parfaitement leurs rôles de parents, une mère possessive et un père qui est ailleurs. L'ambiance n'a pas l'aire au beau fixe dans cette famille. Judith Magre joue la grand mère qui est malade mais qui est la personne de cette famille la plus lucide. Isabella Rossellini joue la psychologue qui deviens un personnage clé de la vie de la jeune fille. Isabelle Carré est ici une mère divorcée beaucoup plus ouverte d'esprit que Agnès Jaoui, c'est l'apparition d'elle et de sa fille qui va tout chambouller.
Les comédies françaises commence un peu à avoir mauvaise réputation et pourtant il y en a qui sont bonnes, "Du vent dans mes mollets" en est la preuve. Une bonne comédie avec une morale qui est parfaitement interprété avec une très bonne mise en scène. La mort est un sujet très important du film, vus que Rachel souhaite la mort de ses parents à plusieurs reprises car elle croit pouvoir vivre seule en toute liberté grâce à ça, malheureusement pour elle, elle n'a pas encore compris ce qu'est la mort. Sur se font de comédie des sujets plutôt sérieux son abordés parfois avec délicatesse et parfois sans.
Quelques petites anecdotes : le film se déroule en 1981 et le frère de Valérie porte sur sa veste un dossard du groupe Iron Maiden représentant la pochette de l'album Live After Death, sorti en 1985. Puis il y a aussi Colette qui demande à son mari Michel lors de la fête d'anniversaire de Rachel d'aller chercher le Champomy, alors que celui-ci n'a été créé qu'en 1989.
Des petits défauts temporel va-t-on dire.
Une comédie moraliste qui se laisse regarder sans aucuns soucis, qui nous laisseras sourire à plusieurs reprises.
Une comédie française réussie autant dans la légèreté que dans la dureté qu'est son sujet.