3 ans après Blade Runner 2049, que je considère comme un chef-d'œuvre, Denis Villeneuve s'attaque au réputé inadaptable Dune de Franck Herbert.
Depuis, le début de sa carrière Villeneuve semble attiré, voire passionné par le désert, comme le montre Incendies et aime nous montrer de grands espaces. Quoi de mieux que Dune dont la planète Arrakis n'est autre qu'une grande étendue de sable.
Une chose saute aux yeux, c'est l'amour que le réalisateur canadien porte à l'œuvre. Chaque personnage, lieu est filmé avec passion, respect et avec l'envie de nous partager son amour. Cela a fonctionné sur moi j'avoue, j'ai trouvé chaque minute absolument incroyable. Je n'ai qu'une hâte, voir Timothée Chalamet slider à dos de Shai-Hulud.
Timothée Chalamet, parlons-en justement, si j'étais sceptique, voire peu enjoué, il se trouve que finalement son Paul Atreides est plus que convaincant. Le reste du casting fait également un très bon travail. Mention spéciale à Stellan Skarsgard qui nous livre LA performance du film alors que le baron Vladimir Harkonnen est peu présent à l'écran.
Encore une fois, Denis Villeneuve nous montre l'étendue de son talent. J'espère voir la deuxième partie très vite.