Terminée la pub de parfum

Le jour où Denis Villeneuve a eu pour projet d’adapter le premier volet de Dune au cinéma on y croyait déjà. Il avait déjà réalisé l’impensable et l’impossible, le Blade Runner 2049. Dune première partie a très bien fonctionné, une véritable déclaration d’amour à la saga, qui imposait un ton particulier en étant fidèle à l’œuvre originale. Une bonne adaptation qui prend son temps pour poser le contexte d’un univers complexe. Si Dune 1 était l’apéritif, cette deuxième partie est le plat principal.

Peut-on aujourd’hui dire que Denis Villeneuve réussit ses Blockbuster mieux que personne. Ici pas de blabla, on rentre dans le vif du sujet et rapidement. Les près de 3h de film passent à la vitesse grand V tant le rythme est bon, puissant et la musique enivrante. La photographie est monumentale, si il y’a bien une chose à retenir de ce deuxième volet c’est bien celle-ci. Dès le début, je pense que Greig Fraser a vendu son âme au diable pour nous proposer de telle chose.

Dune 2 est presque parfait. Véritable blockbuster complet, suite cohérente faite avec envie et passion et ça se ressent fortement. Il aime ça et le fait savoir, il veut toujours aller plus loin dans la démarche, proposer des nouvelles choses sans jamais avoir de limite. Peut-on donner une mention spéciale à Austin Butler qui joue la sociopathe à la perfection sans jamais le surjouer.

Si tout les blockbuster pouvaient être comme celui-ci, le monde du cinéma se porterait bien mieux. Dune 2 c’est gigantesque, sérieux, divertissant avec une esthétique léchée et des personnes complets qui ne sont pas oubliés.