http://made-in-asie.blogspot.fr/2010/08/ebola-syndrome-herman-yau-avis.html
Voir un Anthony Wong sous les traits d’un homme à moitié débile et profondément psychotique est un bonheur indescriptible et si le film en question c’est Ebola Syndrome alors le bonheur n’est que des plus dévastateur. Pas sérieux pour un rond, le film de Herman Yau est d’une subversion à l’état ordurière faisant preuve d’un racisme primaire, de situation grotesque et de comportement ignoble. La contagion commence…
Ebola Syndrome serait un remake de The Untold Story (1993), déjà un sérieux concurrent en la matière mais ici, Herman Yau axe son film sur de l’humour noir. Il enfante une œuvre barrée, abjecte voire totalement dégénérée. Les scènes s’enchaînent à un rythme qui laisse peu de répit et d’une intense violence: sa frappe, insulte, viole… et Anthony Wong incarne un névrosé (parlant tout seul) qui se laisse aller à ses envies, sans contrainte, sans morale, il agit c’est tout. Un pur plaisir crade qui vous coupe l’envie d’aller vous faire un gueuleton dans un restaurant… hygiène quand tu nous tiens…
La scène culte : Kai (Anthony Wong) atteint du virus assassin qui crache sur les flics et les passants.
La réplique culte : Même morts, vous me faites bosser.
Pour finir, Ebola Syndrome se targue d’être un film sur la lutte des classes d’après son réalisateur et son producteur (Wong Jing)… (?!??) Pourquoi pas.