Dans les années 80, Michael Edwards est un jeune pas particulièrement doué, mais déterminé à participer aux Jeux Olympiques, peu importe la discipline. Il se focalise alors sur le saut à ski, et va sans expérience ni finance se lancer dans le domaine. "Eddie The Eagle" s'éloigne (un peu) des traditionnels biopics sportifs. On y retrouve les habituelles valeurs du genre (seconde chance, croire en soi, aller jusqu'au bout...) et quelques ficelles usuelles (les méchants qui s'opposent au héros, la période de doute de son mentor...).
Mais "Eddie The Eagle" sait aussi s'en démarquer, avec un protagoniste atypique, disgracieux, et maladroit, incarné par un Taron Egerton métamorphosé. Il sera appuyé par un coach au bout du rouleau, joué par un Hugh Jackman en forme. C'est leur histoire d'amitié et le caractère attachant de notre héros humble mais à moitié fou qui fera le sel du film, par ailleurs mis en scène de manière professionnelle (même si quelques CGI sont un peu trop voyants). Il s'agit donc d'un beau film sportif, qui évoque par moment "Cool Runnings" (auquel un petit clin d'œil s'est d'ailleurs glissé !).