Très bon moment que cette retranscription de Forrest Gump aux JO.
1973: Eddie gamin se met en tête de prendre part aux Jeux Olympiques d'hiver, peu évident lorsque l'on est sujet de sa Majesté Élisabeth II et que l'on a aucune expérience en ski. Bien des échecs et une rencontre décisive plus tard, la légende d'Eddie the Eagle est appelée à se forger.
Un athlète hors norme prenant part aux JO de Calgary 88, cela ne vous rappellerait pas 4 bobeurs jamaïcains? Si oui et que vous aviez aimé le film leur étant consacré, vous pouvez rempiler sans crainte pour un retour dans ce qui, dans un premier temps, peut sembler absurde mais qui au final illustre la célèbre devise du Baron de Coubertin: l'essentiel est de participer.
Et c'est exactement ce que l'on ressent avec Eddie: durant la première demi-heure, seule le ricanement est de mise et provoque la réaction et le côté sombre de l'humain. Mais le destin de son entraîneur (splendide Hugh Jackmann) lui-même ancien sauteur à ski écarté de la compétition pour une erreur d'appréciation et son attitude vis-a-vis du britannique évolue au fil du film, tout comme la notre. Et lorsque l'on est amateur de saut à skis et que l'on parvient à vibrer le temps d'un saut, cela signifie que l'objectif du film de rendre un hommage et non de commettre une satire est accompli. Et avec brio. A recommander et particulièrement aux fans de Nykanen le finlandais volant...
Ici vous pouvez spoiler