Le manuel du film d'otage à huis clos, suivi à la lettre.
Mis à part ces quelques flashbacks à la réalisation de mauvais goût et cette fin à rallonge aux effets loupés, Tresspass fait le boulot. Oui, ce fameux boulot comme les ricains savent finalement si bien le faire, même sans talent. D'ici quelques mois j'aurais probablement tout oublié, certes, mais les 90 minutes se sont déroulées sans soupir d'agacement, et malgré le scénario très prévisible, j'ai parfois serré les orteils de tension (oui je stresse des pieds) tout calfeutré dans mon plaid. Et je n'en demandais pas plus ce soir-là.