Un bon téléfilm qui manque de rythme sur Marcelo Pena, professeur de philosophie, falot, velléitaire, maladroit, timide, qui subit les événements et met peu en pratique ses idées, manquant de charisme par rapport à son collègue opportuniste, Rafael Sujarchuk, qui travaille à Francfort (Allemagne) et prêt à remplacer un professeur décédé brutalement. C’est plus la situation économique de l’Argentine qui est intéressante, avec le manque d’argent entraînant la fermeture de l’université Puan de Buenos Aires et qui sert de trame de fond. On dirait un film de Lucrèce Martel par son côté ennuyeux et descriptif d’une catégorie sociale mais en moins rasoir, grâce à quelques scènes drôles. Il manque la causticité du film « Les nouveaux sauvages » (« Relatos salvajes ») (2014) de Damián Szifrón.