Elena et les hommes par dadujones
Loufoque comme du Feydau qui aurait couché avec Tati, mâtiné de grand n'importe quoi kitsch burlesque, avec des scènes sympathiques sur la fameuse hypocrisie bourgeoise, Ingrid Bergman et Jean Marais en prime, Juliette Gréco en Bohémienne au maquillage joli, et des jugements à l'emporte-pièce sur les Français et l'amour, une caricature efficace et bien chouette de la société politico-industrielle des années 1880.
Du technicolor qui va bien, des pitreries, du "surjeu", de l'amour, pas trop de suspense, du vin, et Mel Ferrer en aristo un peu désabusé: "mon ambition? la plus irréalisable de nos jours: aucune. La paresse".
Ça fait du bien, dès fois, les vieux films aux odeurs de variétoche.