Elephant Man par Charlotte-Bad
Tiré d'une histoire vrai , le deuxième film de Lynch le film est un chef d'oeuvre .
Ce qui frappe le plus dans ce film, en plus de sa qualité visuelle et de sa photographie «charbonneuse», c'est son histoire humaine. Plaidoyer émouvant pour le respect de la différence, ce film de Lynch n'a pourtant rien de manichéen .
Le croire simplet ce serait oublier la véracité des faits. Un fait divers exemplaire sur le comportement général de l'individu vers l'autre. Le tout étant parfois romancé, «The Elephant Man», en plus d'être une histoire troublante, est d'un lyrisme fou. Attention cependant, l'oeuvre n'est pas le drame larmoyant qu'on clame si fort.
Si le tout est d'une tristesse affligeante envers la non-acceptation de l'autre, on est très loin d'une oeuvre tire-larmes. En conclusion, «The Elephant Man» , et sa musique inoubliable tellement elle effraie, est assurément un chef d'oeuvre, une ode naturel au respect sans une once de naïveté.
A mesure que le personnage d'Anthony Hopkins apprend le personnage de John Hurt, le spectateur se prend de folle affection pour ce «monstre». D'autant plus que Hopkins mais John Hurt davantage, nous offre les plus belles prestations du cinéma. La scène finale en dit très long des effets du monde sur l'individu. Chef d'oeuvre , chef d'oeuvre , chef d'oeuvre .