Neil Blombcamp sans Hollywood c'est mieux !!!
Après avoir dénoncé l'apartheid dans District 9, le réalisateur Neil Blomcamp s'attaque pour son deuxième film à un sujet beaucoup plus d'actuatité: La crise économique.
Mais malheureusement cette fois-ci avec un budget bien plus important, on sent que le réalisateur n'a pas eu carte blanche et que Hollywood n'a pas pu s'empêcher de mettre son nez un peu partout.
Alors oui il est vrai que le film commence en tenant toutes ces promesses et que l'anticipation est au rendez-vous mais ça dure une demi-heure pour finalement finir et laisser place à un Blockbuster basique comme les américains savent le faire.
Même la base scénaristique reste la même que District 9 à savoir un homme voulant à tout prix s'en sortir, quitte à se foutre de personnages ayant moins de moyens et autant de problèmes que lui, qui finalement finit par ouvrir les yeux et décide de se sacrifier pour le bien de tous. Quant à la fin du métrage, elle est en total désaccord avec le film lui-même car là où celui-ci est d'une atmosphère pessimiste, la fin, elle, frôle le happy-end presque ridicule.
Le film n'en est pas mauvais pour autant. Neil Blombamp après un premier métrage impressionnant de réalisme continue sur sa lancée. Pas de baisse de rythme, effets visuel toujours aussi bons, Elysium est éblouissante de réalisme, et surtout pas de 3d. Il y a juste certain passage du film où la Shaky cam aurait pu être moins utilisée.
Quant au casting, il est impeccable. Mention spéciale à Sharlto Copley qui dans son rôle de psychopathe m'a totalement scotché.
Donc Neil, retravaille comme à tes débuts, SANS HOLLYWOOD !!!