Le remake du 2 mais qu'en fait c'est pas un remake. Et on pensait avoir tout vu avec Star Wars dans
Ayant énormément apprécié [Rec], je refuse toujours de voir En Quarantaine, ne comprenant pas la valeur ajoutée d'une telle démarche. [Rec] 2 m'a déçue, d'autant plus qu'il avait été écrit et réalisé par le génial Jaume Balaguero ([Rec] et La secte sans nom suffisent à lui décerner le titre de génie, à mes yeux). Quand j'ai vu que En Quarantaine 2 se désolidarisait complètement de l'idée de remake, j'ai décidé de lui laisser sa chance.
Pas d'histoires de possession à la con, un décor totalement différent des trois autres films, j'avais décidé de le considérer comme un projet « original » (si tant est qu'on puisse aller jusque là). J'ai donc abordé la projection avec un regard tolérant.
Et il s'avère que c'est un film d'action à peu près efficace, en tous cas c'est loin d'être un naufrage (ouais, elle vous donne envie, ma critique).
C'est une puissante charge anti-obésité (morbide), une réhabilitation des valeurs morales concernant la pureté de l'enfance (c'est pas dans ce film que vous verrez un gamin se prendre des coups de hache de pompier, trois fois hélas), une défense du féminisme dans le milieu aérien, et l'opportunité pour le sosie de Justin Bieber de faire ses débuts au cinéma.
C'est vous dire si c'est bien.
Je suis quand même déçue d'avoir vu le nom de Monsieur Balaguero au générique de fin, il est un peu en train de vendre son cul on dirait.
Vivement son prochain projet original.
Sinon, le film vaut 6 à mes yeux, parce que j'ai pas passé un mauvais moment, même s'il est objectivement complètement creux.