Les dépôts d'essence font parti du nerf de la guerre, après plusieurs échecs une nouvelle et ultime mission est commandée pour détruire les dépôts nazis. Ce film de guerre est fort long, il faut dire que les actions se déroulent souvent en temps réel, ça pourrait être un atout si ce que nous montrait André De Toth était passionnant, mais on s'en fout un peu il faut bien le reconnaitre. Le premier passage de ce genre nous fait assister à l’ascension d'une falaise par des jeeps. Les enjeux sont là pourtant, car ces soldats n'ont pas d'autre choix que celui de monter les véhicules tout en haut s'ils ne veulent pas tomber aux mains de l'ennemi. La scène n'est pas trop longue mais elle manque d'intensité, pourtant on sent bien que le réalisateur veut sa scène intense mais rien n'y fait, il ne sait pas apporter la force nécessaire à ces passages. Il manque aussi à ces personnages de salopards autre chose que de les voir uniquement en surface. Ils sont tout d'abord présentés comme de gros méchants lors de la formation de l'équipe, puis ils agissent comme de gros salopards en volant les morts et en voulant violer une infirmière allemande, mais ils ne parlent pas et ne sont là que pour agir comme de gros salopards. Le film a un gros problème de rythme, enfin ce qui est la cause de tout est surtout ce gros manque d'intensité dans les scènes qui se veulent prenante, et comme elles sont loin d'atteindre le degré souhaité elles pourraient largement être raccourcie. Les décors d'enfants de salauds sont beaux mais ils ne sont pas magnifier par la caméra d'André De Toth, il film en panavison mais ça manque d'ampleur, ses choix de cadrage sont trop serrés, dans de tel décors ça reste incompréhensible. Il ressort de ce film deux longues heures qui voudrait captiver mais c'est un ensemble de problèmes qui empêchent le film de pleinement fonctionner.