Denzel Washington aura attendu très longtemps, mais ça y est, il a enfin sa propre franchise. Je ne garde pas un grand souvenir d'Equalizer, mais je trouve que cette suite relève quand même le niveau. Même si Denzel incarne de nouveau ce justicier qui travaille désormais comme conducteur VTC, il n'oublie pas de casser des bras, des bouches, et des pieds comme on écrit sur Senscritique.
Ici, il va se venger, car une personne lui étant chère (et qu'on trouvait dans le premier volet) se fait tuer.
Il n'oublie pas non plus de faire la morale à un jeune homme qui préfère être un gangsta plutôt que d'être peintre en bâtiment, pour lequel il a un certain talent, de dépanner ses voisins, et, je ne me répète pas, de casser la gueule à des gredins qui l'ont bien cherché.
Le duo Antoine Fuqua/Denzel Washington a cherché quand même à se démarquer, notamment en n'utilisant plus qu'une seule fois le gimmick de lancer un chrono pour savoir en combien de temps ce dernier fait le ménage dans une pièce, mais il y a des scènes d'actions bien foutues, comme celle dans le VTC, ou alors celle finale en pleine tempête que je trouve très réussie, car elle est néanmoins très lisible malgré la météo effroyable.
C'est l'occasion de croiser de nouveau Melissa Leo, Bill Pullman et de voir Pedro Pascal, qui s'est servi trois fois de la purée depuis Rogue One ; il a bien grossi ! Mais il s'est quand même rasé, et montre un personnage plus ambigu que le simple méchant.
Quant à Denzel, il n'est pas non plus ce simple bloc monolithique, et peut faire sourire avec son humour à froid, comme annoncer calmement à cinq mecs qui l'entourent qu'il regrette de les tuer une seule fois.
Rien de nouveau sous le soleil, mais Equilazer 2 est de l'action bien bourrine, qui ne cherche pas Antonioni à 14 heures, et on y va pour ça, et le contrat est globalement rempli. Bientôt un 3eme épisode ?