A tout bien y réfléchir, ce film n'a pour lui que l'actrice qu'il révéla au monde. Une mise en scène de la muse de l'époque du réalisateur (Roger Vadim donc) qui réalisait son premier long métrage malheureusement bien pauvre. Mettons de côté les "atouts" de l'actrice quelques secondes et plongeons-nous un peu plus en détail sur ce film qui fait aujourd'hui parti des grands classiques du cinéma français (pour la raison citée plus haut et nulle autre, il faut se l'avouer).
Et Dieu créa la femme nous montre les pérégrinations d'une jeune femme aux moeurs sous-entendues légères (pas qu'elle tourne au village, non, disons que pour l'époque, user de son charme envers un homme était de la pornographie en plein jour) qui profite de son physique avantageux afin de faire tourner la tête de ces messieurs. X (la jeune femme) fait courir deux personnages dans un premier temps: A (simple petit gars du pays mais pas si mal foutu) et C (vieux richard en vacance à Saint Tropez). Rentre en scène le frère de A, B, qui décide pour sauver X du couvent de se marier avec elle. A, B et C se la dispute. Voilà, tout est dit, merci messieurs et à la semaine prochaine.
Bien sûr, le scénario est terriblement pauvre mais ce qui fâche le plus pourtant, c'est cette réalisation, ce montage à base de fondues. Le jeu des acteurs n'est pas mémorable et fait de ce film une parfaite déception pour ceux qui s'attendaient à quelque chose de potable.
En outre, les amateurs de belles formes seront servis par la silhouette sulfureuse de BB, son visage inoubliable ainsi que cette façon d'être si sensuelle. Sans ça, le radeau de Vadim aurait coulé au 1.