On pourrait croire que l’on va assister à un énième film sur les immeubles insalubres, les migrants, les médiocrités criminelles des pouvoirs locaux, régionaux, nationaux, parce que tout commence avec l'effondrement de l’immeuble de la rue d’Aubagne à Marseille...
Cette rue d’Aubagne qui nous vaudra une superbe scène autour du buste d’Homère. On voit des relogements, on voit tout ce qui fait la vie de ceux qui ont à cœur de défendre leurs frères humains qui vivent en même temps que nous - pardon François de prendre tes mots...
Et même des réunions des derniers communistes ...
Tout cela n’est que la toile de fond, car la réalité du film c’est la douceur, l’extrême tendresse.
Je ne connais pas de réalisateur qui sache nous faire partager à ce point ce qu’il y a d’invisiblement beau dans ces sentiments.
La famille Guédiguian est à son meilleur avec les habitués et les nouveaux..