... Et le vent apporta la violence par Mickaël Barbato
Après 10 ans de travaux forcés, Garry Hamilton (Klaus Kinski) est enfin libéré suite à une amnistie générale prononcée par les nordistes victorieux. Il est temps pour lui de prendre sa revanche sur Acumbar et sa clique, roitelet de province qui le fit condamner à sa place afin de lui voler sa fortune. Alors qu'une tornade fait rage, Hamilton retourne dans son village natal et s'attaque sans pitié à la destruction du pouvoir de son bourreau.
Encore une réalisation d'un artiste ayant oeuvré pour le fantastique (La Vierge de Nuremberg, Danse Macabre). Mais ici le réal applique le mélange des genres en posant une ambiance visuelle très proche des films d'épouvante, la tempête étant l'idéal pour ça. D'ailleurs il s'agit bel et bien de l'héroïne du film, tant les personnages ne font que s'accommoder à elle. Pour ne pas créer un trop gros déséquilibre et voir les protagonistes passer réellement au second plan, il fallait une figure marquante, imposante. Kinski est, comme souvent, parfait dans ce rôle de revanchard entouré de mystère.
Un western gothique, qui vaut avant tout pour son ambiance visuelle originale.