Un méchant, une musique et du tabac.
Peut-être le « Graal » de l'amateur de « spaghetti », du moins le mien. Ce deuxième opus de « La trilogie du dollar », c'est la rencontre de deux immenses spécialistes mythiques du genre : Lee Van Cleef et Clint Eastwood. Au menu : jeux de regards, concours de flingues, tabagisme immodéré, vengeance et appât du gain. Mais c'est aussi un méchant : Gian Maria Volontè, « El Indio », psychopathe tourmenté au regard glacial. Certainement l'un des meilleurs « bad guy » de l'histoire du western (« spaghetti » et « classique » confondus). Inutile de préciser que la musique est signée Ennio Morricone et qu'elle est géniale. Un western cru et sombre, au scénario simple et efficace, peut-être même un cran au-dessus du « Bon, la brute... » et « Il était une fois... » qui sont déjà des chefs d'oeuvre. Clairement dans mon top 25 de films, dans la case western.