Les vacances, la mer, une histoire d'amour entre deux garçons qui finit mal.
La construction narrative, la fluidité des passages passé et présent, la mise en abyme du récit écrit par le narrateur sont à mes yeux des aspects marquants de ce film, où les images cherchent à correspondre à l'idéalisation de cette histoire d'amour fou par le jeune homme: c'est pour cela que selon moi elles ont ce côté presque magazine c'est un fantasme qui est filmé, peut-être celui aussi du réalisateur...
Le personnage du professeur de français à la fois bienveillant et initiateur m'a semblé intéressant: il est rare de trouver un personnage de professeur aussi positif et surtout qui favorise la créativité de son élève à ce point - même si ses scènes sont en quelque sorte "déscolarisées" puisque ce sont des contacts en dehors de la classe.
Mon petit bémol viendrait de la caricature des personnages des mères. J'ai bien aimé le côté un peu pervers du personnage de Valéria Bruni-Tedeschi, mais beaucoup moins le fait que cela soit assimilé au côté "mère juive", complètement dans un cliché limite. J'ai trouvé aussi Isabelle Nanty un peu too much.