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Pour annoncer la couleur oui j'ai pleure. Ce film était pour moi une sorte de Petite Maman ou Tomboy espagnol. Un récit sur une enfant ayant perdu ses parents et qui doit désormais s'intégrer maintenant au côté de sa tante, son oncle et sa petite cousine. On suit l'histoire depuis son point de vu. Le film est tourné comme une sorte de mémoire. Les moments les plus importants de cet été sont maintenus pour le film et ce sont souvent les moments où Frida (la fille) est en conflit avec ses nouveaux parents (suite à des scènes de jalousie envers sa sœur) ce qui nous donne l'impression qu'elle est mal aimee et donc qu'elle se sent mal aimee. Ce qui lui provoque pas mal de crise de jalousie envers sa petite sœur qui semble au contraire être chérie par ses parents. Le film est également tourné de sorte à ce que nous voyons au même niveau que Frida et sa sœur. Au même niveau qu'un enfant. C'est à dire que la caméra est assez basse et coupe généralement les adultes (on ne voit que leur jambe par exemple). C'est aussi également beaucoup de caméra épaule comme si un autre enfant (nous spectateurs qui replongeons dans l'enfance) tenait la caméra. On se met à la place de Frida et on ressent ce qu'elle ressent à travers des souvenirs qui l'ont marqué.
Finalement avec le temps cette tension finit par disparaître, l'amour revient et le film se clôture sur les larmes de Frida qui se libere de ses souffrances en quelques sortes. Des larmes qu'elle a retenu tout le long du film. Ça m'a fait craquer aussi.
La réalisatrice dédie d'ailleurs ce film à sa mère.