Ce film, ça fait quatre ans que j'entends tout le monde en parler. Généralement, les gens de mon entourage le désignent de deux manières, soit en tant que chef-d'œuvre, soit comme un film un peu trop surcôté, mais pas trop mal. Dans les deux cas, ça allait pas me faire de mal de le regarder, surtout que tous mes éclaireurs Senscritique lui avaient mis plus de 7. J'avais inconsciemment prévu de préparer une note similaire.
Et au final, juste après avoir fini le film, me voici, avec un joli 9 et une mention "coup de cœur", les joues mouillées par des petites larmes, de tristesse et d'admiration. J'avais vu un seul film de Michel Gondry, L'écume des jours, que j'avais trouvé très moyen, et c'est sans être au courant de qui était le réalisateur que j'ai vu Eternal Sunshine of the Spotless Mind. Et je pense m'être grandement réconciliée.
Je ne suis pas une grosse adepte des dramas romantiques, j'aime ça sans plus. ESSM réussit à rendre le genre innovant en y rajoutant le principe du souvenir. En plus d'être une thématique qui me touche, ça rajoute vraiment une dimension fraîche au film. Ce dernier est par ailleurs très bien construit et rythmé, et on vit plus que jamais les flashbacks du personnage principal, sur lesquels il peut influer. On retrouve un jeu d'acteur de Jim Carrey, acteur que j'apprécie beaucoup, qui est émouvant, qui m'a personnellement beaucoup touchée. Il en va de même pour celui de Kate Winslet et du reste du casting.
J'aime énormément ce film. Et je me dis que... J'aimerais bien l'effacer de ma mémoire, pour un jour le revoir, dans les bras de quelqu'un d'autre.