Étreintes brisées par Divalgation
Faire ressentir une blessure d'amour est autrement plus difficile que d'autres peines, atroces (je pense à Tout sur ma mère) : l'identification est plus difficile. On ne peut pas imaginer ce qu'on n'a pas connu.
Aussi, ce n'est pas le sujet qui défaille, mais son traitement (trop pudique) et le public (pas assez passionné). Donc, d'une certaine manière, ça reste du cinéma.
Jusqu'à ce qu'il nous arrive une passion pareille, et alors, on comprendra pourquoi les gens qui l'ont vécu ressentent l'impérieux besoin d'en faire des films – parce qu'ils ne sont pas capables d'autre chose, et qu'il faut bien exorciser un jour.