Avec un titre pareil, on ne peut s'attendre qu'à un film foutoire me direz-vous?
Mais n'est-ce pas exactement ce qu'on veut?
Everything Everywhere #titretroplong plonge allégrement dans cette direction pour aller au bout de son trip, présentant une Michelle Yeoh en mère de famille rongée par les regrets de ne pas avoir fait les bons choix au cours de sa vie. Le film insiste d'ailleurs particulièrement si la relation mère fille avec Stéphanie Hsu qui constitue un des pilliers du film en plus de celle avec son mari : el famoso demi lune Indiana Jones Ke Huy Quan: un pari ô combien réussi.
Impossible et même inutile d'essayer de présenter l'intrigué, outre les relations entre les personnages, qui n'a ni queue ni tête. Mais qu'importe, à partir du moment où on adhère au multiverse et à son principe qui permet à Michelle Yeoh de se transformer en une machine de guerre de la baston, on peut alors se délecter des intense combats.
Car oui, Everything Everwhere #putainc'esttroplongcommetitre se perd malheureusement en voulant en montrer trop en deux heures. Si c'est certes son défaut, c'est aussi sa marque de fabrique. On ne pourra légitiment pas trop lui reprocher le total foutoire que représente cette œuvre vidéoludique, tant les éléments importants sont bien construits. On a une héroïne féminine d'origine asiatique aux US avec une fille lesbienne un peu enveloppée. Mais, ces choix ne sont pas là pour remplir un cahier des charge de la diversité mais bien pour servir le scénario. Une Stéphanie Hsu mal dans sa peau qui se cherche. Une Michelle Yeoh qui n'accepte pas complètement la sexualité de sa fille, mais sans le montrer de manière frontale en se cachant derrière son père à qui elle reproche de l'avoir laisser voler de ses propres ailes trop vite. Un Ke Huy Quan qu'on croit faible en se cachant derrière un positivisme naïf exacerbé mais qui montre au fur et à mesure que c'est en fait sa force.
Bref, j'ai kiffé cette oeuvre qui sort de l'ordinaire et tente à tout va.
vraiment kiffant/20.