Critique N°101 : Bruce Campbell et la poisse en week-end.

• Un groupe d'amis s'en va en week-end dans une vieille maison au fin fond de la forêt et découvre un magnétophone avec une cassette audio. Après l'avoir écouter, un esprit qui logeait dans la forêt, va attaquer le groupe d'ami et s'en prendre à tout les amis du jeune Ash.

Nous sommes en 1981, le cinéma d'horreur ne pullule pas encore de Slashers et le grand Sam Raimi n'existe pas encore. Il se décide d'éclore avec le surprenant mais jouissif Evil Dead.

On pourra reprocher à Sam Raimi certaines scènes douteuses et dispensables (le viol par des branches ? Sérieux ?), un maquillage kitsch à souhait et une première partie un peu longue.
Mais on à la tout ce que j'aime, avec du sang à foison, du gore gratuit et surtout Bruce Campbell. J'ai énormément apprécié la scène de décomposition en stop-motion, le stop-motion c'est jouissif quand c'est bien fait !

Le film est court, 1h20 de long métrage. Et c'est suffisant pour raconter l'histoire et nous permettra d'être très rapidement balancé dans l'aventure.
Des défauts certes, mais en remettant ça dans son contexte de film de 1981, avec peu de films d'horreurs marquant (à cette date seul Texas Chainsaw, Halloween et L'Exorciste sont sortis), un budget très faible, on peut encore trouver ce film très très bon.

Evil Dead est un putain de film, plus gore qu'horrifique, il marquera les esprits et donnera envie de voir la suite rapidement.