The Shell
Des couleurs froides, un décor minimaliste, un rythme lent, une ambiance pesante et une économie de parole.
C'est dans ce genre de traitement, qui n'est pas sans m'évoquer l'esthétique clinique du réçent Enemy, qu'une poignée de protagonistes vont vous jouer ce huis-clos cybernétique aux enjeux métaphysique.
Les FX et costumes sont à l'image du reste : sobres & classes dans l'épure.
The Ghost
Dans ce bel écrin sophistiqué, brille un joyaux aux facettes énigmatiques et à la troublante beauté froide : Ava, l'androïde.
C'est la charmante et non moins talentueuse Alicia Vikander qui incarnera l'objet de toutes les attentions.
Très rapidement, les personnifications bibliques des quatre personnages principaux sont évidentes.
Mais, au fil des actes, ce jeu de cache-cache distille subtilement le doute quant à l'issue de cette néo-génèse qu'on pensait acquise.
Après Anna Karénine, Domhnall Gleeson se retrouve une nouvelle fois face à la fascinante Alicia Vikander dans de délicieux têtes à têtes numérotés qui, ma foi, sont bien ciselés et, en plus d'être le point fort du métrage, seront le pivot central qui articulera la trame.
The Compiler
Ce film est un bloc, carré, froid... extrèment cohérent que vous aimerez ou détesterez.
Le seul point faible qu'on pourrait éventuellement regretter, c'est le scénario qui aurait pu être un peu plus dense en rebondissements (d'où mon 9/10).
Mais déjà tel qu'il est, il est suffisant pour passer un agréablement moment de réflexion et de tension, et qui je pense vous marquera d'une façon ou d'une autre.
Pour moi, le but est atteint, c'est un bel objet.