Bon allez… Je reconnais qu’avec le temps il a chopé un petit côté cheap dans la forme cet « Excalibur », notamment au niveau de l’habillage sonore… Mais sinon, à part ça : raaaaaaaaAAAAAAAAAAAAaaaaah ! (cri de jouissance primaire : éloignez les enfants…) Bah oui, j’aime ce côté sulfureux, ce mysticisme assumé mais en même temps si sec et surtout, j’adore cette densité du propos. Condenser tout ça en si peu de temps, ça n’en rend que l’histoire plus riche. Et si je prends en plus en compte la musique de ce bon vieux Wagner (peut-être trop peu utilisée) j’en arrive à me souvenir quelques moments anthologiques. C’est bien simple : je ne peux jamais revoir ce film sans me mater la fin au moins trois ou quatre fois d’affilée. Mais c’est peut-être en dire trop. C’est peut-être mettre la pression inutilement sur ce film. En tout cas, pour moi, je ne le cache pas : avec cet « Excalubur », Boorman touche pour moi au summum…