Les gangs sont de retour dans les rues et Ginty brule de vengeance !
Suite au succès surprise du premier chapitre en 1980, Le droit de tuer remit au goût du jour le vigilant movie, le réalisateur James Glickenhaus (Le soldat, Blue-Jean Cop) parti sur le projet, Le retour du Chinois avec Jackie Chan cède sa place à son producteur du film original Mark Buntzman. Buntzman également scénariste s'occupe de toutes les étapes du film, mais il sera aidé dans son unique réalisation par le cinéaste William Sachs (Galaxina) qui réalisa de nombreuses scènes pour sauver le film (film doctor) sans succès !
Robert Ginty (Le baroudeur, Lady Dragon) quand à lui, est le seul acteur du précédent opus de retour dans cette mauvaise suite avec la belle Deborah Geffner (Que le spectacle commence, Infestation) et Frankie Faison (Maximum Overdrive, Dragon rouge) mais il y a aussi dans le second rôle, X, le Bad Guy de service, première apparition à l'écran de Mario Van Peebles (Le maître de guerre, Red Sky), si l'on ne compte pas ses premières apparitions enfant dans les films de son père Melvin Van Peebles. A noter la présence d'un tout jeune John Turturro !
Je suis votre messie et vous êtes mes guerriers !
Dans les quartiers les plus durs de New York, Johnny, ancien du Viet Nâm, perpétue ses fantasmes de guerre en pourchassant, armé d'un lance-flammes et caché derrière un masque de soudeur, les voyous et les assassins. Un ancien G.I. noir se joint à lui. Le jour où les membres d'une secte de jeunes noirs s'attaquent à la jeune danseuse Caroline, qu'il aime, et finissent par la tuer, il fabrique une machine de guerre avec le camion d'éboueur de son ami, qui a été tué lui aussi...
Tous, on va crevé, la question et de savoir quand... et comment !
Datant du milieu des années 80, une production Canon, bien ancré dans son époque, ce dont témoignent les costumes fantaisistes et autres chorégraphies breakdance avec sa bande originale qui déchire, sorte d’électro-rock synthétique typique de la première moitié des eighties. Si la recette n’a guère changé, on opte ici pour une approche encore plus extrémiste et jusqu’au-boutiste de la violence urbaine, accouchant d’un spectacle excessif et tellement réactionnaire qu’on tombe carrément dans la parodie voir le nanar en bonne et due forme. Bien en deçà du premier volet, Van Peebles cabotine à outrance et Ginty fidèle à son personnage fétiche semble tuer pour oublier, comme d'autres boivent !