Critique initialement écrite en janvier 2019 après ma découverte du film
Bon bah, je crois que je vais me mater les épisodes de cette saga qui me restent en V.O. tellement, la VF du quatre est dégueulasse. Bien sur, Guillaume Lebon est toujours impeccable sur Paul Walker. Et Jean Barney est aussi très bien sur son supérieur. Mais le casting vocal restant est absolument une catastrophe : avoir remplacé l’inestimable Guillaume Orsat par Frédéric Van Der Dreissche sur Vin Diesel est une connerie monumentale tant Guillaume Orsat était vraiment parfait pour Vin Diesel. Et autre choix bien pourrave avoir remplacer Anne Milon par Cécile d’Orlando sur Jordana Brewster rendant son personnage bien cruche, alors qu’elle est censée être une femme forte. Cette catastrophe on la doit à « Universal », à l’époque, c’était en 2009.
Guillaume Orsat lui même n’as pas apprécié de se faire « renvoyer », il s’était même disputé avec un cadre d’Universal à ce sujet. Et trouvant aussi on le comprend le doublage de Van Der Dreissche pas bon. On as souvent l’impression de regarder le film en version québécoise…
Van Der Dreissche ne capte vraiment pas le charisme ambivalent et sensible de Vin Diesel : il semble même imiter Alain Dorval sur Stallone ! Bon, d’accord « Fast and furious » ne se regarde pas pour les dialogues : philosophie de comptoir.
Mais pourtant, malgré une version française affreuse : ce quatrième épisode retrouve l’humanité du premier épisode dont il est la suite directe, les personnages se recroisant cinq ans après les faits du premier opus. Mais avec plus de moyens, d’ambition et une bande-originale de plus en plus intéressante. Et puis derrière la caméra, après les expérimentations du trois (les cadrages à travers les téléphones), Justin Lin continue de se régaler, se permettant des plans séquences hallucinants et nous faisant plonger au cœur de scènes d’actions toujours plus sidérantes avec une mise en scène profonde. Et le scénario réserve quelques jolies surprises...
Avant le cinquième opus, plus long (2 heures 10) et un plaisir dans la version française de retrouver David Kruger sur Dwayne Johnson : c’est déjà cela…