Le retour des rois du bitume
Vin Diesel est de retour, et cette fois, il n’est pas là pour poser des questions ou faire des selfies avec Paul Walker. Non, ici, il grogne, accélère, et fume l’asphalte comme si les radars n’avaient jamais existé. Ce quatrième volet, c’est un peu comme revoir ton ex qui a fait du CrossFit : plus solide, plus sérieux, et avec moins de gamineries qu’avant.
Paul Walker, le bon pote qu’on tolère
Alors, Paul Walker, c’est un peu le gars de la bande qui traîne toujours mais dont tu ne sais pas trop pourquoi il est là. Il n’est pas mauvais, mais bon, il ne porte pas vraiment la saga sur ses épaules. Vin Diesel est là pour ça. Walker, lui, c’est le sidekick propre sur lui qui fait le taf pendant que Diesel sauve la franchise à coups de mandales et de roues arrière.
Des grosses caisses, mais moins de tuning Jacky
Ce Fast & Furious, c’est un peu l’évolution naturelle : moins de néons de kéké, moins de filles en short qui twerkent sur des capots, et plus de courses qui font trembler la terre comme un Kaiju qui sort de la flotte. On est plus sur du film d’action musclé que du concours de tuning. Une maturité qui fait du bien, même si les puristes du « vroom-vroom » risquent de pleurer.
Une histoire sombre, comme la mine de Vin Diesel
On sent que Justin Lin a voulu calmer le jeu et mettre un peu de fond. Toretto, c’est plus juste un mec qui conduit vite ; maintenant, il a des traumatismes, une quête de vengeance, et des réflexions profondes. Bon, ne vous emballez pas, ce n’est pas Bergman non plus, mais au moins, on ne se contente plus de faire vrombir les moteurs pour remplir le vide.
La course finale : un orgasme de vitesse
La dernière poursuite est un feu d’artifice à plein régime. C’est Michael Bay sous stéroïdes, sauf que les explosions servent à quelque chose cette fois-ci. La mise en scène te balance des sueurs comme si tu étais attaché au capot d’une Supra lancée à 250 km/h sur l’autoroute de l’enfer.
Conclusion : Le retour du boss
Ce quatrième volet, c’est un Fast & Furious qui se la joue dark et mature, mais qui sait encore faire vrombir les cœurs des fans. Ça sent le cambouis, la vengeance, et la famille — le cocktail maison de Toretto. Bref, si tu veux du lourd et que tu n’as pas peur de te prendre un pneu de 4x4 dans la tronche, celui-là est fait pour toi.
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