J'ai bien aimé ce Fast&Furious. J'ai même apprécié le thème d'intro par Wiz Khalifa, alors qu'en temps normal j'exergue toute forme de rap.
La recette ne change pourtant pas vraiment: des dialogues plats, un scénario classique, des rugissements de moteur lors de course-poursuite toujours plus impressionnantes, des filles aussi attirantes que les bagnoles et bien entendu Action&Baston. Mais cet épisode monte encore d'un niveau dans la démesure et les racing sulfureux, ce qui le place au rang de film à très grand spectacle.
Alors certes, pour le concéder à certaines personnes m'ayant fait la remarque, les Fast&Furious ne sont pas que des films de beauf.
Un film qui vous assurera -si c'est encore nécessaire- qu'il n'y a pas d'argument plus convainquant que Dwayne Johnson avec un flingue et une altère de muscu géante.
Parce que le cou de taureau monté sur des épaules de colosse, ça donne pas trop envie de s'y frotter; et monsieur Diesel en passerait presque pour un freluquet en comparaison.
Avec des cascades & figures complètement irréalistes mais diablement fun, cet opus monte encore d'un cran du film de caisse vers le gros blockbuster bien musclé. Course de Tank, Formule 1 bulldozer et explosion d'avion cargo sont au rendez-vous, de quoi passer un moment bien badass devant votre écran. Mais du coup, le cadre s'éloigne pas mal des origines de la série avec ses mafio, ses dealers, sa West Coast et compagnie; ce qui n'est pas pour me déplaire.
Solide et endiablé. Ça se regarde bien.