Fatal Contraste

Mais comment peut on pondre un film aussi contrasté, qui mêle les passages à 1 et ceux à 10 ?

D'un côté on a des traits de génie, des clips tellement bien parodiés qu'on dirait des vrais s'il n'y avait pas Michael Youn, des pubs idem, et des music awards dont tout le monde se fout plus réels que les vrais. Toutes les merdes qui polluent les ondes y passent, de Raphael aux gueuleuses genre Céliiiine Dion. Le message: une dénonciation du star system, de la vulgarité et du machisme du rap bling bling, du marketing de l'électropop, de la TV aux ordres, de la superficialité de ce milieu où l'on collectionne les Ferraris et les Paris Novotel (lire Hilton) et de fans décérébrés qui idolâtrent des gens à leur image parce qu'ils ont juste plus de notoriété et de pognon.

Seulement voilà, à force de noircir le trait, de sombrer dans la vulgarité qu'il dénonce et la caricature la plus grosse possible, le film noie le message et les bon moments, le scénario classiquissime (gloire, chute, revanche. Ah merde j'ai spoilié...) n'aidant pas. La plupart des acteurs qui jouent mal ou surjouent enfoncent le clou.

Bref, si vous conchiez comme moi la daube qui passe en majorité sur les radios maintream et les Music TV vous allez adorer certains passages qui compenseront les autres. Les fans de comédies bien grasses américaine seront comblés, il y a ce qui leur faut de vomi. Les autres vous risquez franchement de vous ennuyer. Les allergiques à Youn passez votre chemin sauf si vous êtes masos. En tout cas chapeau à lui, on sent que ce mec aime la musique la vraie, le rap le vrai et se fait plaiz au passage.

Yo Fatal !

Mais STP, arrête de vomir.