Fin de concession par Firmin
Ce film surprend d'abord parce qu'il parle au moins autant de Pierre Carles que de TF1 ou des médias en général.
Il apparaît ici en plein doute : le tournage de son documentaire devant traiter à l'origine du scandale de la concession de TF1 ne semble aller nulle part ; ses films et ses publications n'ont pas changé le monde, et il s'est peu à peu institutionnalisé jusqu'à devenir une figure habituelle de la critique des médias.
Il commence à détecter chez lui, à tort ou à raison, les symptômes de la complaisance journalistique : à force de côtoyer les grands, ceux-ci ont appris à le connaître, et parfois même à le flatter.
Il peine à mettre en difficulté ceux qu'il parvient à rencontrer, et il se fait parfois lui-même piéger. On croit deviner chez lui la peur de devenir le Daniel Schneiderman qu'il critiquait en 2002 dans Enfin pris.
Quoi foutre, alors ? FOG, Pujadas, et dans une certaine mesure Montebourg feront les frais de sa réponse : refuser d'être l'un d'entre eux et s'y remettre un peu plus fort.
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