Aux vues de l’histoire développée par ce "Final Cut", on aurait pu s’imaginer qu’il s’agissait là d’un propos à la Philip K. Dick, ou au moins à un pseudo-plaidoyer futuriste à la "Bienvenue à Gattaca". C’était visiblement l’ambition du réalisateur mais, manque de chance (ou de talent peut-être), le film ne s’éloigne jamais d’une ligne de conduite ultra-conformiste que ce soit aussi bien dans le fond que dans la forme. En bref, les portes que ce film prétend enfoncer sont déjà ouvertes depuis bien longtemps. On aura donc de fortes chances de s’ennuyer devant ce film sans goût ni saveur, et ce n'est pas un Robin Williams étonnement apathique qui y changera quoi que ce soit...