Final Girl ressemble à un conte mais un conte macabre alors. Abigail Breslin qui a bien grandi depuis Little Miss Sunshine (et que le temps passe vite d'ailleurs, c'est affolant !!! 2006, c'était hier) face à une meute de loups dans une forêt la nuit. Ça a un petit goût d'Hunger Games. Dès lors, je n'ai pas été surpris de voir Alexander Ludwig dans la peau du chef de cette bande de psychopathes.
Si Final Girl propose quelques moments de tension honnêtes, il y a plusieurs points dans le scénario qui me chiffonnent. Déjà cette gamine qui est-elle ? Où sont ses parents ? Même si je me doute qu'ils sont sans doute morts. Morts comment ? Pourquoi ? Ce type qui la recrute, qui est-il ? D'où il sort ? Pourquoi elle et pas une autre ?
Passons sur l'entraînement pour arriver à cette mission que lui confie son recruteur. Mettre hors d'état de nuire quatre jeunes, auteurs de plusieurs meurtres de jeunes femmes blondes. Là encore, pourquoi eux ? Comment ce fameux mentor a-t-il pu prendre connaissance de leurs exactions ? Et surtout que fait la police locale ? On ne la voit nulle part. Et pourtant, ces tarés parlent à un moment de vingt victimes. Quelque chose comme ça. Pas suffisant pour déclencher une enquête de police ?
Arrive la partie dans la forêt. Une forêt qui ne fait peur à aucun moment, si c'était l'effet recherché, car constamment illuminée sans doute à l'aide d'un vulgaire projecteur. Peine perdue. Avoir attendu une heure pour de pauvres bastons mal chorégraphiées et toutes sauf violentes...C'est un peu cher payé.
Je taille, je taille mais face à des personnages totalement creux dont on ignore tout (sauf les meurtriers dont l'environnement familial est un peu dessiné mais bon), ce qu'ils ont été et ce qu'ils seront dans le futur, des incohérences ou des omissions, difficile, dans ces conditions, de croire à cet ange exterminateur amateur de milk-shake et de pancake.