On imagine presque le film en noir et blanc. Une réalisation émouvante sans aucun falbala, sans tumulte. Le portrait d’une jeune adolescente rebelle : Daphné.
Sans attache, sans limite, la jeune femme se permet tous les délits, sans jamais craindre les services d’ordre. La maison de correction pour mineur lui arrache sa liberté mais une liaison amoureuse va faire le mur pour elle, entre les deux sections : filles et garçons.
Elle communique par petits mots qui deviendront des lettres d’amour, le jeune homme Josh semble plus rigide et l’histoire avec son ex n’est pas encore réglée, mais le charme et la fougue de Daphné vont l’emporter.
C’est aussi une histoire de retrouvailles entre une fille et son père qui après 8 ans de prison semble vouloir se réinsérer, rien n’est véritablement expliqué mais tout est suggéré.
Daphné pourrait passer une liberté conditionnelle chez son père mais ce dernier n’a ni la place, ni le soutien de sa nouvelle épouse pour la recueillir.
C’est une belle surprise que cette jeune comédienne Daphne Scoccia, elle est exaltée, libre et amoureuse.
Après « Gommora », Claudio Giovannesi nous présente un joli portrait sans artifice ni fureur.
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