D’une vacuité assommante et d’un ennui abyssal… Faites comme Mike, endormez-vous devant.

Mike est un jeune homme perturbé depuis la disparition (jamais élucidée) de son petit frère. Il s’occupe seul de sa jeune soeur et par manque d’argent, accepte à contrecoeur un emploi de veilleur de nuit dans un restaurant désaffecté peuplé d’étranges animatroniques.

Five Nights at Freddy’s (2023) est la toute première adaptation cinématographique du jeu vidéo éponyme, à ne pas confondre donc, avec le DTV (tout aussi mauvais) : Willy’s Wonderland (2021) de Kevin Lewis, avec Nicolas Cage où cette fois-ci, ce n’était pas un gardien de nuit mais un concierge qui se retrouvait confronté à de vilains animatroniques.

L’adaptation d’Emma Tammi étant classé "PG-13" (interdit aux moins de 12ans en France), autant vous dire qu’il ne faut absolument rien en attendre, malgré sa campagne marketing et son affiche qui s’orientent vers l’horreur, en réalité, la seul chose qui se révèle être une horreur ici, c’est le film en lui-même. A aucun moment il ne parvient à ne serait-ce qu’à nous effrayer ou éveiller en nous une quelconque tension (à moins d’avoir 10ans d’âge mental, vous risquez fort de vous faire sérieusement chier devant l’intégralité du film).

Le plus consternant ici, c’est de constater que le scénario a été rédigé à 6 mains, compte tenu du résultat, c’est à se demander ce qu’ils ont foutu pour nous pondre une intrigue aussi mauvaise. Le film s’éternise à travers une intrigue secondaire (le trauma du frère et ses rêves récurrents) et nous perd totalement, face à un manque flagrant de rythme, sans oublier le fait qu’il ne semble jamais savoir sur quel pied danser, la comédie ou l’horreur ?

En fin de compte, mieux vaut suivre l’exemple de Mike et s’endormir devant, parce qu’il n’y a rien à en sauver et on l’oubliera aussitôt.

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