Pour moi, être cinéphile, c'est rester alerte, c'est aller au-delà de ses propres représentations et d'accepter qu'on puisse avoir un avis différent du sien, bref c'est être ouvert d'esprit tout en restant fidèle à sa vision des choses, mais même en essayant d'atteindre cet objectif au quotidien, il y a des films dont je ne comprends pas la bienveillance dont le public fait preuve et Flashdance en fait clairement partie. Mais que c'est tarte les enfants, que c'est tarte!! Alors on voit dès le début qu'Adrian Lyne se fout clairement de son intrigue principale - qui semble toute droit sortie du journal intime d'une gamine de 10 ans certes - et encore plus de sa protagoniste qui n'a aucune épaisseur psychologique et incarnée par une Jennifer Beals assez nouvelle dans le métier et qui lutte pour lui donner vie, et que ce qui l'intéresse, c'est de mettre en scène les scènes de danses, le problème étant qu'aucune n'aura réussi à me marquer, j'étais surtout extrêmement sceptique de ne jamais voir le visage de Jennifer quand c'est son personnage qui danse (et de voir une protubérance au niveau de l'entrejambe quand elle fait du break-dance!!) et être toujours filmée de loin, empêchant pour moi toute empathie avec son parcours. A cela, rajouter des personnages insipides voire horripilants (le cuistot!!), une histoire d'amour d'une bêtise à pleurer et une intrigue générale qui tient sur un timbre poste. Bref, Flashdance tient plus du nanar que du film culte, complètement tarte que je disais!!