Esquisses d’esquif
L’inondation qui ouvre Flow et met à l’épreuve son protagoniste, un chat condamné à affronter sa peur de l’eau, métaphorise à merveille le dispositif mis en place par Gints Zilbalodis : du passé...
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Film d’animation sans dialogues (il n’y a plus d’êtres humains et les animaux ne parlent pas :-) ni voix off, Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau est un long-métrage plaisant malgré le contexte anxiogène (il s’agit d’un film de survie pendant la fin du monde).
Chaque scène raconte une petite histoire – on ne s’ennuie pas malgré l’absence de paroles – mais globalement le scénario est limité, il n’y a pas vraiment de fil conducteur, si ce n’est le personnage du chat.
Côté réalisation, les plans-séquences s’enchaînent avec des mouvements de caméra spectaculaires ; c’est l’anti Spider-Man (version animée bien sûr) au montage épileptique, et même, ça change des Disney souvent formatés. En outre, les décors – somptueux – maintiennent le doute quant à cette civilisation engloutie : s’agit-il d’un monde moderne ou très ancien ? Par contre, le graphisme des personnages est un peu basique et leurs mouvements manquent de fluidité (bien qu’ils évoluent sur l’eau^^)
À partir d’un sujet implicite et sensible (le réchauffement climatique et ses conséquences), le réalisateur letton Gints ZILBALODIS nous propose un cinéma d’animation original, tantôt réaliste tantôt onirique, léger et grave à la fois.
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Créée
le 30 nov. 2024
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