Fight de merde...
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Dans les années d’avant-garde 60 – 70, l’artiste Manzoni signe « Merda d’Artista ».
Dans une volonté de donner une dimension organique à la provocation, l’homme nous gratifie d’une œuvre qui peut très humblement se résumer en 90 boites de conserves remplies de très exactement 30g de fèces chacune.
S’inscrivant en véritable terreau fertile pour les générations à venir, il ne fallut pas attendre très longtemps avant que certains, comme le renommé Jacques Lizene, s’essayent à la manipulation de la matière taboue pour nous offrir des tableaux téméraires et controversés exploitant au mieux le champ chromatique que nous offre l’humus naturel.
On ne compte maintenant plus les créateurs dissidents ayant fait la promotion des rejets issus de la machinerie et des engrenages alchimiques que constituent le vivant : Gasiorowski, Ofili, Delvoye, Serrano…
Sculpture, peinture, photographie… les supports ne manquent pas, l’imagination coule à flot et assurent la pérennité de ce rejet du corps, symbole du rejet des codes.
En 2012 arrive Lawrence Kasanoff et son désormais célèbre « FoodFight ! ».
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Créée
le 27 mars 2018
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