Foxfire - Confessions d'un gang de filles par Dorine
Formidable, fantastique, que dire, foxfirissimement brillant. Bon, j'exagère peut-être, des films de jeunes qui se rebellent, il y en a eu beaucoup... beaucoup... mais qu'est-ce qu'on aime ça.
En sortant de la salle, un sentiment nous prend et nous domine : celui de la liberté que l'on peut éprouver dans l'action contre l'ordre établi, contre une société écrasante ; qui plus est, celle des années 50 pendant laquelle la femme vient après son mari.
Le contexte historique se dessine bien. L'Amérique de la consommation et du capitalisme a un ennemi : le communisme, le socialisme, qui, si mes souvenirs sont bons, sont traqués par le général McCarthy jusqu'en 1954, soit une année avant la formation des Foxfire.
Foxfire, c'est une utopie, un idéal. Une communauté de filles, que dis-je, de femmes qui s'émancipent de la demeure familiale pour vivre un rêve : celui de la liberté. Mais la liberté a un coût, et en essayant de se détacher des angoisses du matérialisme, ces filles s'en rendent d'autant plus dépendantes. Vivre ou survivre ? Mais bon sang, nous sommes ici pour vivre les filles !
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