C’était plutôt agréable de suivre les péripéties de Frances, cette post-adolescente filmée en noir et blanc qui déambule dans son milieu New-Yorkais rempli de jeunes New-Yorkais branchés de la classe moyenne et qui semblent ne jamais cesser de s’amuser dans leur éternelle insouciance. On assiste, un peu fascinés, aux efforts développés par Frances pour prendre en main sa vie et rentrer dans l’âge adulte. Sa maladresse horripile un peu et nous fait souvent sourire car Frances est systématiquement à côté de la plaque. Comme lors ce diner qui nous fait frôler la jubilation où Frances tente en vain de rester à flot dans la discussion face à des bourgeois parfaitement accomplis racontant leur dernier séjour à Paris. Frances rate, rate et rate encore joyeusement tout ce qu’elle entreprend sur tous les plans où elle évolue car elle s’obstine à vivre dans son roman adolescent.
Globalement, donc, un moment agréable.