Frankenputain. Ce film s'appelle Frankenputain. Quand même.

C'est l'histoire d'un mec, Jeffrey Franken qui, pour son anniversaire, offre une tondeuse à gazon tunnée à son beau-père, histoire de la rendre surpuissante et que ce dernier ait la plus grosse du quartier. Pas de bol, sa petite-amie Elisabeth finit déchiquetée par la dite tondeuse, répandue en mille morceaux sur la pelouse devant papa, maman et tout leurs invités. Tu repasseras pour les confettis.

Mais Jeffrey, c'est un mec serein, le MacGyver de l'assemblage de rotules et de fesses rebondies et il sait ce qu'il lui reste à faire : récupérer la tête d'Elisabeth, lui fabriquer un nouveau corps et au prochain orage espérer un résultat foudroyant. C'est d'une logique implacable après-tout.

Faut savoir que Jeffrey, il se fout des coups de perceuse dans le ciboulot pour se remettre les idées en place, après ça plus rien ne vous étonne.

Enfin si. Ce film n'a cessé de me surprendre. C'est outrancier dans tout. Le scénario débile est poussé dans ses derniers retranchements et Henenlotter en fait des caisses dans le vulgos, le craspec et le bizarre. Disons qu'ayant déjà vu son Elmer le remue-méninge j'étais préparée, mais je pense que ça peut surprendre sinon. Mon cerveau face à ce truc a menacé de se mettre en veille plusieurs fois et je n'avais même pas de perceuse à disposition pour le détendre, moi. A noter que ça fume encore un peu, mais qu'il devrait s'en remettre.

Vulgaire pourquoi au fait ? D'où vient cet étrange et subtil titre ?
Tout simplement du fait que Jeffrey pour reconstruire sa chair et tendre décide d'organiser un mini-concours de beauté parmi les prostituées du coin histoire de récupérer les plus beaux seins, plus belles fesses, jambes, etc. Et histoire de montrer le plus grand nombre de fesses, jambes, seins sur nos écrans. On sent tellement l'envie du réal' d'aller toujours un peu plus loin qu'en fait ça passe.
On dit ok, scène suivante.
Un bodybuildé en pantalon léopard qui se prend une tête de péripatéticienne en pleine poire ?
Ok, scène suivante.
Et c'est comme ça tout le long.

Mais bon.
Moi ça m'a amusé de voir notre Jeffrey appâter les filles de joie avec un crack surpuissant qu'il avait concocté dans son garage.
Et testé sur son cochon-d'inde.
Qu'en est littéralement explosé.

Bon, ce n'est pas notable un truc pareil. Ça vaut aussi bien 2 ou 6 ou 10 donc j'vais fermer les yeux en cliquant avec ma souris au hasard et advienne que pourra.

Et faites pas gaffe à la recommandation. Regardez pas ça, hein.

Moi j'ai ri mais je ri en imaginant un canard en col roulé.

Voilà voilà.
Pravda
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 12 mars 2014

Critique lue 1K fois

34 j'aime

15 commentaires

Pravda

Écrit par

Critique lue 1K fois

34
15

D'autres avis sur Frankenhooker

Frankenhooker
Libellool
7

AssembleUneMeuf.com

Volontairement non réaliste voire même totalement WTF (le héros, savant fou du dimanche, se donne un coup de perceuse dans le crâne pour se rafraîchir les idées), cette petite comédie horrifique...

11 j'aime

Frankenhooker
Alligator
6

Critique de Frankenhooker par Alligator

Nanar jubilatoire, difficilement identifiable, évoluant entre comédie débilote et pseudo gore du pauvre le tout sous d'affriolantes beautés plus ou moins passées. L'acteur principal et son strabisme...

le 30 déc. 2012

8 j'aime

Frankenhooker
Cinefan3000
7

Wanna date ?

En 1990 sort sur les écrans un petit film bien étrange, en théorie adoubé par un Bill Murray dithyrambique qui, dans une fameuse citation réservée à l’affiche, insiste sur le fait que les spectateurs...

le 12 août 2012

7 j'aime

Du même critique

Le Jour et la Nuit
Pravda
2

Et pourtant j'en ai vu des merdes.

Ce film, c'est l'histoire de gens qui passent leur temps à : boire, forniquer et faire des tours de montgolfière. La base, quoi. Je me disais que BHL n'étant pas le zigue le plus populaire du PMU du...

le 7 août 2014

146 j'aime

41

Crime et Châtiment
Pravda
10

"jeu de mot pourri ne faisant rire que son auteur et constituant un titre de critique"

Je pense que de ses trois œuvres les plus réputées (« Les frères Karamazov », « L’Idiot » et « Crime et Châtiment »), cette dernière est surement la plus accessible. Là où les digressions...

le 26 mars 2013

129 j'aime

21

Hatchi
Pravda
7

... Et puis merde.

Mettons les choses au clair dès le départ : Ce film est surement l’un des plus tire-larmes, dégoulinant de ritournelles au piano pour vous faire pleurer toutes les larmes de votre corps et enrichir...

le 5 sept. 2013

117 j'aime

19