Cette fois, les travaux de Frankenstein s'orientent vers le super-naturel et se centrent sur l'âme, qu'il parvient à isoler. Le fameux baron décide alors d'insérer l'âme d'un condamné à mort dans le corps de sa bien-aimée, également décédée. "Frankenstein Created Woman" dispose ainsi d'un scénario qui ne se contente pas de reprendre les poncifs du premier volet, mais creuse le thème de la médecine qui fait erreur en ne tenant pas compte des émotions de ses sujets. Par ailleurs, le film s'oriente par moment vers le polar, ce qui est assez rafraîchissant, et propose quelques idées originales (dont une tueuse guidée par la pensée de son amant, ce qui inspirera sans doute le final de "Friday, the 13th").
Cependant, l'ambiance gothique des débuts de la franchise a quelques peu disparu, pour un visuel pour classique. Néanmoins, avec Terence Fisher de retour derrière la caméra, des décors de qualité, et un Peter Cushing toujours charismatique en savant froid, arrogant, et rigoureux, ce quatrième opus est très appréciable.