Un conflit ayant fait disparaître les femmes sur la planète mars, les martiens arrivent sur terre, sous le commandement de la Princesse Marcuzan (Marylin Hanold), qui elle n'a pas disparu, on ne sait pas pourquoi, pour récupérer quelques bimbos en bikini sur les plages (on notera que les martiens, même entre eux, et sans aucune explication sur ce point, parlent tous un américain impeccable). Ils essayent en même temps de capturer un « astro–robot » (Robert Riley) qui risquerait de les dénoncer et à qui ils ont déjà grillé la moitié du crâne lors de l'échec d'une première tentative de capture, d'où son surnom « Frankenstein ». Les martiens trimbalent aussi avec eux Mull, un « space monster », qu'ils lâchent dès que quelqu'un les enquiquine. Frankenstein contre le monstre de l'espace et un film culte qui « distille ce charme naïf chimiquement pur, puissant comme un filtre d'amour et propre à envoûter l'amateur de nanars. On touche ici à la quintessence du genre, celle d'un cinéma exposant des fantaisies les plus exubérantes avec un premier degré imperturbable ». J'ajouterai, avec un budget dérisoire ce qui ajoute encore au charme ! Les pistolets désintégrateurs des martiens, par exemple, ressemblant curieusement à des sèche-cheveux ! Je ne saurais trop vous recommander de lire la très drôle critique du film sur nanarland.com, critique accompagnée de multiples photos tout aussi drôlement commentées. Bach films a eu l'excellente idée de sortir cette perle dans une copie tout à fait correcte et accompagnée en bonus d'un autre nanar, La fille de Frankenstein de Richard E. Cunha. Cote nanar : 9/10