Alors qu'un prêtre se pend dans un cimetière, une jeune femme tombe en catalepsie, et est cliniquement morte. Elle est enterrée dans le même endroit du suicide du prêtre, et un journaliste se rend compte qu'elle est encore en vie, hurlant dans la boite. Prise de visions, elle se rend chez un médium, et voit que les portes de l'enfer se sont ouvertes à la suite du décès du prêtre, et qu'il faut vite les fermer, auquel cas ça sera l'apocalypse sur Terre.
Je suis surpris de voir un film d'horreur italien se déroulant à New-York, preuve qu'il y avait sans doute du budget, et qui tienne au fond la route. Car comme je le dis, ça ne sent pas le fauché, les maquillages et autres prothèses tiennent très bien la route, et c'est bien craspec à souhait. Comme en témoigne cette jeune femme qui vomit littéralement ses entrailles, avec du sang bien rouge, et un vilain amant, celui de Catriona MacColl, que le père de cette dernière chope dans la voiture, persuadant qu'il faisait quelque chose de mal, et qui lui percera la tête... carrément ! Bon là, on voit que c'est du plastique pour suggérer la tête du malheureux.
Mais pour le reste, le film est très efficace, compliquant sans doute inutilement une intrigue en multipliant les points de vue, et on croise même cette canaille de Venantino Venantini, dont le fils, âgé de 11 ans, aura un rôle déterminant d'ailleurs.
Après, pas de quoi se rouler par terre, mais ça se laisse voir, la technique n'est pas à jeter, et les acteurs sont plutôt bons, c'est toujours ça de gagné en regardant un film d'horreur italien.