Toujours dans la continuité délirante du second opus, Frank Henenlotter nous plonge une fois de plus dans son univers tout aussi fantasque que bancal avec ses monstres grotesques. Nous suivons cette fois-ci la joyeuse famille de freaks partir chez un ami médecin car la copine de Belial est enceinte (et ça promet !). Dans le second opus, le réalisateur avait opté pour quelque-chose de beaucoup plus fun, grotesque et gore, comparé au premier qui se prenait, je trouve, beaucoup trop au sérieux et était très ennuyant. Et même si ce scénario n'est pas des plus subtils (loin de là, le film partant assez loin dans ses délires), il a au moins le mérite d'être divertissant ! En effet, entre le trajet en bus accompagné de la chanson de groupe, le fils de Ruth, l'accouchement ou encore la fille du shériff qui se transforme soudainement en dominatrice ("je t'ai dit de ne pas jouer avec mes détenus, non ?" répondra le père...), on a de quoi bien rigoler ! Nous retrouvons donc les scènes complètement OVNI du second opus mais cependant, le film a ses défauts de son prédécesseur et notamment qu'il est quelques-fois un peu long, ce qui est bien dommage ! En effet, le scénario n'étant pas bien épais non plus (c'est une sorte de redite du second opus avec quelques idées originales à droite, à gauche), on a de gros ventres mous qui viennent casser un rythme déjà plutôt bancal. "Basket Case 3 : La Progéniture" est donc un film quelques fois ennuyant, quelques fois rigolo, un peu comme le second opus mais avec des idées de plus en plus folles.