Autant prévenir tout de suite, pour coller au film, cette critique sera foutraque. Fumer fait tousser, comme son nom ne l’indique pas du tout, suit plus ou moins le parcours d’un groupe de justiciers en costumes moulants, type Bioman. Ah oui, ils s’appellent les Tabac Force et les cinq membres se nomment Nicotine, Benzène, Méthanol, Mercure et Ammoniaque. Vous pigez le truc ? Bref, après avoir vaincu une tortue en caoutchouc géant, ils sont envoyés en vacances tous ensemble, pour resserrer les rangs au sein du groupe, par leur chef Didier. Sauf que le film ne raconte pas ça. Ou pas que ça, pour être exact. Parce que ça n’étonnera plus personne, Quentin Dupieux est un cinéaste singulier (c’est le moins que l’on puisse dire). Cet euphémisme se vérifie ici avec Fumer fait tousser, dont le jusqu’au-boutisme non-narratif fait office dans sa période hexagonale de ce que Wrong ou Wrong Cops faisaient dans son ère américaine. Quentin Dupieux n’a rien à dire. Mais il le fait mieux que tout le monde au sein du cinéma français...
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