La Furieuse Renaissance d’un(e) Myth(ologie)

Après 9 ans d’attente et la surprenante claque que George Miller a su insuffler en ressuscitant la saga MAD MAX et liés aux critiques dithyrambiques (que votre serviteur n’a jamais véritablement compris probablement en raison du fait qu’il n’est pas un grand aficionado de la saga ) que ce dernier a reçus , cela devenait un lapsus de ne pas dire a quel point une suite à ce « premier » nouveau film n’était pas attendu, la où tous penser que Miller reviendrait quelques années avec une suite cette fois-ci centrer sur le personnage de Max Rockatansky et en son centre les terres du Wasteland , quelle surprise ne fut pas lorsque que ce bon vieux George annonce non pas une suite mais un prequel centrer sur le personnage de Fury Road : l’impératrice Furiosa , ce ne fut pas la seule et unique surprise qu’aller nous proposer le réalisateur Australien puisqu’il décide de prendre cette fois-ci l’actrice Anya Taylor Joy en tant que jeune Furiosa et l’acteur Chris Hemsworth en grands méchants Dementus absolument haut en couleur et farfelue, ainsi 9 ans d’attentes furent-elles légitiment pour retrouver ces terres désolés apocalyptique, elles sont en tout cas , pour votre serviteur , légitiment et importantes , avec une grande surprise tant la Saga a su évoluer en 45 ans pour encore aujourd’hui renaître de ses cendres pour le meilleurs , ce qui a séduit absolument votre serviteur




En effet , Là où Fury Road se construiser sur les terres du Road Movie pour une course effrénée de 2h chrono non stop , le préquel de George Miller exerce une volonté de faire renaître les bases de la saga MAD Max ce qui le distingue par ses 2h28 de long métrage justifié en prenant son temps et en le justifiant en faisant (re)naitre une nouvelle figure de la Mythologie MAD Max , Furiosa, héritage de la Saga depuis Fury Road, devenant nouveau le personnage principal de la franchise (le dépassant selon l’avis de votre serviteur) , Miller installe une ambiance tout au long du récit afin de construire le mythe que deviendra le personnage de Furiosa , le Mariage d’une apocalypse romantique à travers les rayons de soleils et ces terres de dunes désertiques nous invite à pleinement rentrer au sein de ces somptueux décors qui permettent de donner une nouvelle définition au sens des mots apocalypse et gigantisme


Malgré une volonté de Miller de parfois se cacher derrière des effets spéciaux à la limite du douteux , ils restent cependant très discret face à la générosité que le réalisateur offre à son spectateur pendant plus de 2h20 , de courses poursuites vertigineuses , de plans extrêmement travaillés et de cut rapides et mécaniques , détruisant encore une fois tout concurence à Hollywood , encore une fois le réalisateur de 79 ans se place parmi ces réalisateur à l’âge avancé mais qui , de par leurs compétences et leurs volonté de toujours se surpasser : Ridley Scott , Martin Scorsese , Françis Ford Coppola , Steven Spielberg et autres , offre toujours un cinéma aussi jeune et dynamique face à des réalisateurs de 40-50 ans avançant déjà un sorte de ringardise de la mise en scènes.


La musique laissera cependant un arrière goût de répétition par rapport à son précédent film tout comme la volonté qu’a le film de vouloir (trop) s’inscrire dans la pure lignée de Fury Road , (l’exemple de l’affiche , du sous titre absolument immonde : A mad max story pourquoi ? ou du design du titre en est l’exemple tipique) , alors qu’il s’agit ici d’une toute nouvelle vision du réalisateur de 79 ans , Ainsi , à travers le développement de ce personnages déjà si populaire , George Miller insuffle (encore une fois) , après 4 films , une nouvelle vision de l’univers Mad Max , une renaissance furieuse qu’on n’oubliera pas de si tôt , ces 4 films précédant ne furent (selon moi) qu’une sorte de préparatif avant l’arrivé du film le plus posé, sanglant , spectaculaire, violent de la saga tout entière (selon moi) , le film le plus aboutit de son réalisateur, dépassant largement son prédécesseur avec succès , Bravo George ! Vivement The Wasteland


SQUA
8
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le 23 sept. 2024

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